Comme Zofia, je post de temps en temps un petit texte du côté de chez Coumarine.
Si le coeur vous en dit allez jetter un coup d’oeil, il y a beaucoup à lire et c’est trés varié malgrès le thème imposé chaque jeudi. Il suffit de lui envoyer votre texte, elle le publira. Bonne lecture et bonne création. Mon texte de moi pour la consigne 17:
Viens t’asseoir là…me dit-il
Ce que je fis.
Je suis à une réunion des AA, ma première. C’est samedi soir, normal. Mieux vaut être ici qu’ailleurs. La pièce est un salle de classe réquisitionnée pour l’occasion. Les tables ont été accolées aux murs pour faire de la place. Le gros des chaises a été empilé dans un coin. Au centre, en cercle, une dizaine de chaises d’écoliers. Sur ces chaises, des personnes, toutes inconnues pour moi. Exceptée une. C’est Sam, je l’ai rencontré dans un bar. C’est lui qui m’a conseillé de venir ce soir pour parler de mon problème. Ensemble c’est plus facile, m’avait-il soufflé avant de me quitter d’une poignée de main chaleureuse.
Et me voilà donc, plus seul que jamais. Presque toutes les chaises sont prises, les visages sont tristes et fatigués. Epuisés par les soirées à pleurer et à rire de soi-même. Chacun dit son nom, quand vient mon tour, Sam me présente. Ensuite chacun, raconte son histoire personnelle. Toutes les histoires se ressemblent. Les moments d’euphories, invariablement suivies de coup de blues déprimant à l’extrême. Le manque, les raisons qui nous poussaient à en vouloir toujours plus. Toujours aller plus loin. Et cette envie obsédante qui vous occupe l’esprit du matin au soir sans pouvoir vous en débarrasser. Ca coule dans vos veines passe par votre cœur et occupe votre cerveau, ils n’y a pas moyen de lutter contre ça. Un peu appelle une plus grande quantité et encore et encore. La soirée s’est achevée dans un long silence. Tout le monde avait à la fois cet air étrange à la fois grave et soulagé. Nous nous sommes séparé en nous disant à samedi prochain. La prochaine fois je raconterai peut-être mon histoire moi aussi. Ca fait du bien de savoir que je ne suis pas seul. Il y a d’autres gens qui ont besoin d’aide aux amoureux anonymes.
Je crois que je deviens accro !
J’adore cette façon que t’as d’écrire, j’aime tes mots enfin voilà je peux dire que je suis fan Même si ton texte résonne un peu tristemment…