Te souviens-tu, de ces jours immobiles ?
Où nous restions cachés,
Où nous restions cachés…
la poursuite de caresses malabiles
Nos étreintes s’envolaient
Nos étreintes s’envolaient…
Si j’avais su, ces instants si fragiles
Je t’aurais enlevée,
Je t’aurais enlevée…
Dis moi, combien de roses meurent en silence ?
Faute de n’être admirée
Combien d’autres poursuivent en toute innocence
Des fantomes éthérés ?
Si j’avais l’imaginaire moins fertile
Je pourrai t’oublier
Je pourrai t’oublier…
J’effacerai nos batailles inutiles
Éclats de verre brisé
Éclats de verre brisé…
À la mémoire, de nos actions futiles
Puisse ton rire éclater,
Puisse ton rire éclater…
Dis moi, combien de roses meurent en silence ?
Faute de n’être admirée
Combien d’autres poursuivent en toute innocence
Des fantomes éthérés ?
La vie me semble désormais si facile
Loin des batailles rangées
Loin des batailles rangées…
Je garde de nous un lien qui s’effile
Aux rythmes des années
Aux rythmes des années…
Adieu donc aux souvenirs dermophiles
L’encre s’est effacée
L’encre s’est effacée…
Dis moi, combien de roses meurent en silence ?
Faute de n’être admirée
Combien d’autres poursuivent en toute innocence
Des fantomes éthérés ?
Dis moi, combien de roses meurent en silence ?
Faute de n’être admirée
Combien d’autres poursuivent en toute innocence
Des fantomes éthérés ?