Vrac

Bon comme me le disait Steph : arrête de reflechir et écrit. Du moins c’est comme ça que je l’ai traduit . Alors voilà ca fait pas 5 minutes que je suis rentré et déjà c’est le bordel, alors je vais tout balancer « En Vrac » comme je sais le faire, c’est à dire que je vais en oublier mais aussi que ça va pas être dans l’ordre. Ni d’importance ni de chronologie.
Pour commencer, soirée de merde niveau taf. Bon rien de bien méchant dans la journée j’ai joué ma loque de 9H, heure de reveil (couché 6 h) à 18h, heure de préparation, c’est à dire douche habillage et go au taf. Donc j’arrive à 18H50 et des brouettes pour une embauche à 19h et là je sais que c’est mal parti. Tout le long de la soirée on a découvert qu’on avait rien en stock ce qui est un comble pour un vendredi soir. C’est à dire :
Pas assez de patte à pizza, plus de bacon, plus de poivron, plus d’oignon, plus de tomate, plus de fromage rapé(qui recouvre tout les pizzas) et plus de beurre d’ail. Laissez-moi vous dire que c’est franchement du foutage de gueule quand on doit refaire tout ca dans une soirée dite à fort potentiel vendeur. Bref, pas de pause clope pour moi(je fume pas) pas d’acalmie en vente magasin ni en livraison( j’ai meme du livrer et tenir le four alors que mon role normal pour ce soir là n’est que l’aide cuisine). A un moment de bordel pur où on attendait l’huile de tournesol pour commencer la patte, la femme du patron pseudo employé qui rammenait l’huile en question refuse tout simplement d’aller « devant » (c’est à dire prendre les commandes et surveiller le four) par ce qui est pour moi qu’un caprice de feignatise, alors que tout le monde était « dans le jus » (comprennez: déjà assez occupé par le bordel ambiant de ce qu’il a à faire). Bon donc je passe devant pour  ce que je croyai être 10 minutes et laisse le cuistot débordé et le patron assiégé par les connaissances de passages(on est habitué) qui laisse trainer leurs gosses et leur commandes partout derriere le comptoir et dans la cuisine. Je me suis autrorisé 2 sorties éclair pour aller me soulager en tappant dans un mur. Bref à 22h15 le ménage est fait en express et en efficacité, toutes les commandes sont expédiées.
Ce fut 4 heures de merde pures mais finits.
L je cherche un reconfort dans mon portable: Plus de batterie.
Je fonce en 4 eme vitesse à vélo chez les amis de la soirée classique du vendredi soir. Un couple qu’on apprecie bien. J’arrive chez eux soirée monopoly décidé en accord avec le ministère du sky coca. Ca faisait environ 1000 ans que j’avais pas jouer au monopoly. A 4 j’engrange pas mal de thunes avec mes 4 gares( Je les hais maintenant…) et ma rue avec hotel à 75 000 francs ( c’est le vieu modèle monopoly  de 1961).
bref je perd face à monsieur mon ami à 3 rues completes de suite avec hotel et la demoiselle chanceuse qui esquive ces même rues. Donc 3 sur 4. Sauf que j’ai bu. Plus que d’habitude et plus que je ne me lui suis autorisé jusque là. Environ une demi bouteille de Sky(peut etre un peu moins). En quittant ce beau monde vers 2h25 en vélo, j’ai hurlé sur la route. Autant dans les aigües que dans les graves. Je suis resté sur le grand plateau et le petit pignon (il est méchant monsieur Brochant) quelque soit le terrain( il y a quand même 2 bonnes montés entre chez eux et chez moi). Besoin de hurler de lacher du leste. C’est idiot mais ce genre de truc ne m’arrive qu’en période de pleine lune. Dernier soir. Assez bu pour être flottant pas assez pour mal le ressentir, je largue tout ici.
Je rajoute qu’en ce moment je suis incapable d’écrire ce dont je suis capable, ni de dessiner ce que je ressent. Idem pour ma motivation à me bouger pour trouver un taf. D’un coté j’ai besoin d’argent rapide, de l’autre, ca m’emmerde de me lancer dans un taf idiot alors que je ne sais toujours pas ce qui pourrai etre adapté à mon eventuelle vocation incertaine. J’ajoute aussi que sur le chemin du retour j’ai eut envie d’écrire une lettre à mon père qui lui dirai que :
1 J’écris des lettres avec une certaine aisance dans le language manuscrit
2 J’ai eut mon permis du premier coup
3 Je commence franchement à le considérer comme un « EX-père ».

C’est un mélange de lamentation pitoyable et de journal intime sans interet mais tant pis.
Ca fait du bien.

PS: Il n’y a rien de plus frustrant que de ne pouvoir communiquer un minimum avec l’être aimé.

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