Hypnotique Kitch

En ce moment je suis dans ma période électro 80’s, façon synthé, ambiance night road/cyberpunk/blade runner. La faute à Chet Faker & Flume:

  Non pas que la chanson soit très récente ou très marquée par le style que j’évoque mais les associations de Youtube m’ont amenées sur monsieur Lorn. Et Lorn je kiffe. Du genre grave. Ça a commencé par ce clip:

  Déjà ce truc là m’a bien accroché. En farfouillant sur son site, on trouve ses EP et albums en téléchargement, à prix libre. C’est à dire qu’on peut tout pomper pour pas un kopeck ou bien lui donner un petit quelque chose (ce que j’ai fait) pour le remercier. Et puis je suis tombé sur Sega Sunset:

En ce qui concerne ma façon d’écouter la musique, je suis un peu du genre obsessionnel. Avec d’autres domaines aussi d’ailleurs. En musique ça se traduit par l’écoute répétée et maniaque de certains morceaux, en boucle, et ce sans arriver à l’indigestion mais plutôt à la transe. Et putain que ce morceau s’y prête bien. Cette façon de looper encore et encore une chanson me vient sûrement de mon paternel qui est un grand amoureux de la touche « repeat » des lecteurs de CD, je me souviens aussi avoir enregistré des cassettes audios avec uniquement un morceau dessus et l’auto-reverse actif, ainsi que d’avoir usé les piles de mon premier lecteur CD sur une seule track d’un album. Parmi les morceaux de Lorn je pourrais aussi cité Anvil sur l’album Vessel, There Is Still Time sur l’EP The Maze To Nowhere 1 et puis les deux autres opus du même nom disponible sur son site, sur lesquels on trouve Batty’s Theme et Acid Rain justement.

En réfléchissant un peu, je me demandais pourquoi j’aimais ce genre de son. D’où ça vient ce truc ? Le premier souvenir qui me vient c’est le générique d’ouverture de Some Kind of Wonderfull (1987 quand même !) de John Hughes. Je revois le bidouillage de cable précaire entre un magnétoscope, une chaine hifi double cassettes et une télé, pour réussir à enregistrer cette intro qui, non, ne se trouve pas sur la bande originale du film.
Je pense aussi à des choses évidentes comme le générique de K2000 et son conducteur Michael Knight (Sic). Par association je pense à Kavinsky dont je surkiffe l’atmosphère.
Évidement je ne peux pas passer à côté de l’influence des jeux vidéos de ma jeunesse. En particulier Street Of Rage, que j’ai poncé dans tous les sens, en particulier le dernier niveau, moment où, après une nuit à avoir écumé les rues sales d’une ville corrompue, on traîne ses dernières vies en affrontant tous les boss du jeu, tandis que l’aube se lève lentement à travers les fenêtres du building du Boss final sur cette musique:

  Tout ça me rappelle aussi beaucoup les musiques de film de John Carpenter. Comme le thème de The Thing d’Ennio Morricone ou celui d’Assault On Precinct 13 de Carpenter lui-même. On peut rallonger la liste avec le thème de Terminator ou de Blade Runner. La liste serait longue.

Plus récemment, c’est la vision du film de Ryan Gosling, Lost River qui m’a donné envie d’écrire ce post. Quand ce thème a retenti, j’ai immédiatement fait le lien avec mon obsession du moment.

Obsession que je me devais de vous partager à défaut de vous la transmettre 😉

4 commentaires

  1. Tu connais Perturbator?
    C’était le « groupe » de fermeture d’un festival de black metal auquel j’ai assisté cette année, le truc complètement inattendu, mais j’ai sombré dans le synth wave pendant des mois après l’avoir découvert!
    Je ne sais pas si tu as aussi vu les films It Follows et The Guest avec la sublimissime Maika Monroe dans les deux, les soundtrack te plairaient peut-être comme elles m’ont atomisée la tête quand je les ai vus, au vu de ton article je pense que ça te plairait bien…