Je voulais vous parler d’une scène d’un film que je n’ai pas vu. D’un film que je n’aimerais certainement pas d’ailleurs. C’est un film de ce qu’on appelle(appelait ?) la nouvelle vague. Et moi, la nouvelle vague j’ai du mal. J’accroche pas. Ca me gonfle. Les personnages récitent des textes théatraux sans émotion. Ils articulent tant et si bien que tout naturel est chassé. On introduit des scènes de rien pour donner de la profondeur. On film en pleine rue avec un son pourri et on ajoute des fantaisies. Peut être que c’était une époque expérimentale. Fallait bien essayer des choses différentes. Du coup ça donne des films-épreuves des films montagne russes où l’on admire parfois des plan séquences géniaux entourés d’un film long et chiant. Je ne déteste pas tout mais j’ai vraiment beaucoup de mal à comprendre l’engouement que l’on peut trouver parfois chez certaines personnes dans cette période.
Pourquoi je vous en parle alors ? parce que j’ai découvert une scène de « La Maman et la Putain ». La scène finale pour être exact. Je l’ai découvert en écoutant le titre de Diabologum « La Maman et la Putain » qui sample pour bonne partie cette scène. Ce titre que j’ai découvert au milieu d’une compilation( disponible ici ) trouvée elle même sur un blog musical lui même suite d’un premier blog dont l’adresse m’a été refilée par un ami. C’est marrant comme le net vous fait découvrir les choses.
J’aime bien cette scène justement parce que je la trouve plutôt sincère. Et violente. Les mots peuvent parfois avoir la force de coups de poing. On est d’accord ou pas avec le propos. Peu importe.
https://www.youtube.com/watch?v=huEaBAOQ-uM
Je trouve cette scène insupportable. Au départ par sa prétention, au final par ce qu’elle signifie, suscite comme ressentis. Elle a gagné.