Qu’on sonne Hans

Énervé par l’ennui
J’énumérais mes peines
L’aguicheuse aguerri
Depuis longtemps guettait
Et m’alpagua gentiment
Me susurrant simplement
Ses plus sincères secrets
Elle me voulait volage
Et vola mes valeurs
M’envoyant virevolter
M’arrachant d’harassantes
Embrassades embrasées
Son tempérament trempé
Trompant pour un temps
Les précieuses promesses
Professée promptement
Sans savoir la saveur
Si subtile que souvent
L’on soustrait des souvenirs
J’omis d’admettre
Qu’à jamais je l’aimai
L’amertume.

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