Les blogueurs sont tristes. Enfin ils le semblent. Quand on poste c’est rarement pour dire que tout va bien, que l’on se sent heureux, qu’on a l’esprit libre. Non, quand on poste c’est pour hurler au monde notre petit bobo qui nous pique le genou. Ou pour gueuler sur le prix de dernière place de ciné. Bien sûr il y a des gens plus constructif, qui commentent un livre ou un film, il y en a même qui arrive a partager une certaine innocence, A. le fait très bien par exemple. Finalement on parle pas de nos moment heureux pour plein de raison. D’abord, tout le monde s’en fou. Étaler son bonheur ça n’engendre pas de sympathie. Contrairement au proverbe, on partage mieux les émotions les plus tristes. Peut être pare qu’elles sont plus profonde. On peut rester déprimé des mois jusqu’à une maladie reconnue. Il n’y a pas de maladie qui rende « happy face » en continu, pas à ma connaissance en tout cas. Ensuite le bonheur, la plupart du temps on s’en rend pas compte, ça passe sur nous comme un fou rire. C’est en surface et puis ça disparait. Le bonheur c’est des choses simples. La tristesse c’est un état d’esprit c’est un enchevêtrement de raisons, de mélange d’histoire propre. Il y a déjà plus de matière. Je crois pas que les blogueurs soient triste. Au final, c’est surtout des éclair de lucidité que l’on écrit. Si ça semble triste c’est parce ce que ça nous ramène dans la réalité, la notre. Celle des larmes sans raisons, des coup de blues qui surgissent sur une phrase, une chanson ou une impression. Je crois pas qu’on soit plus triste que la moyenne. Simplement peut être plus enclin à partager la mélancolie. Ça permet de se sentir moins seul.
Pas triste, juste vivante !