Les yeux noyés sous un paysage d’eau
Mes pensées s’abandonnent aux flots
Et dans mon sommeil lentement apparait
Les scènes d’un monde qui se créé
Une tempête aux vents terribles
Au loin sur l’horizon se dessine
Inlassablement les vagues stériles
Poursuivent une œuvre divine
Et vogue la putain virginale
Sur un océan de mensonges
Sur des vérités bancales
Sur des remouds de songes
Ressassant les douleurs
Déchirant les bonheurs
Ranimant les souffrances
Répétant les errances
Le radeau berce avec tact
L’éminente catin
Elle écrit les actes
D’une pièce sans fin
Redondance des répliques
Une joute interminable
Se suspends dans le temps
L’œuvre tragicomique
Tourne au minable
Quand ma conscience de nouveau s’étend
K
Tu n’as jamais perdu ta plume, ceci en est une belle preuve.