Le Ka est une roue…

Il est des nuits blanches qui comptent plus que d’autres. Celle-ci en est une. Il y a encore quelques minutes (8h30) je pensais pouvoir me coucher sans difficulté. Parce que je n’avais plus rien à faire d’autre. C’est tout ce qu’il me restait. Dormir. Mais je ne peux pas, je ne trouve pas le sommeil. Une energie nouvelle  s’écoule de nouveau dans mes veines. Vers 3 heures et demi du matin je comptais bien aller me coucher et du coup ne pas faire cette nuit-ci. Mais voilà le dernier tome de La Tour Sombre trônait au milieu du bordel qui recouvrait mon lit. Je pensais que ce foutu bouquin était oublié ailleurs. Mais non. Alors j’ai cédé, jusqu’au bout. J’ai avalé le dernier tiers des 900 et quelques pages qui le compose avec cette frénésie qui est propre aux oeuvres qui vous habitent. Le lit sur lequel j’étais installé pouvait bruler, il m’aurait été impossible de bouger avant de finir ce tome 7. L’ultime tome d’une longue quête. À la manière du Seigneur des Anneaux qui créé un monde, en invente les règles, les créatures, les lois, les personnages, La Tour Sombre m’a envahi. Les dernières pages sont plus importantes que tout de par l’ampleur. Quand on finit un roman c’est à la fois triste et heureux. Triste que ça s’achève, mais heureux d’arriver au bout, de connaître le dénouement. Roland et sa quête avide de la tour n’est plus un personnage de roman. C’est une personne qui vit éternellement désormais. Il a prit vie au fil des mots plus que n’importe qui. Charlie Decker a un nouveau compagnon.
Ca fait du bien d’accomplir quelque chose.

Le Chevalier Roland s’en vint à la Tour Noire…

Je me comprend.

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