4h25

4H25. Je rentre. Chez moi. J’y aurai presque cru. Je me suis noyé. Alcool, ivresse du désir. J’ai cherché 10 fois 100 fois, lutter tant que j’ai pu. Mais rien n’y fait. Je peux t’ignorer, te renier, t’effacer, te mettre de côté, rien n’y fait. J’ai voulu m’abandonner, m’oublier, me perdre. Toujours pas. Je me laisse entrainer, mener, diriger. Rien. Toujours Toi. Je me rassure en me disant que Toi au moins tu as effacé cette partie, éradiqué ce passage. Mais non.

J’ai voulu, je me suis acharné. J’ai chassé, comme on bannit le différent. Et je me suis retrouvé à demi bancale, en, train de parler de Toi, de Nous. De dire combien, de dire comment, de dire pouquoi. Alors que d’autres bras se tendaient. Je voulais ces draps, je désirais ses moments. Pour oublier pour écrire par dessus. Mais je ne peux pas.

Alors je reviens, aprés avoir voulut contre moi-même me finir, prendre ce virage plus vite, trop vite. Choisir de tourner d’un coup vers les eaux froides. Mais je n’ai pas pu. Trop lache, trop con, trop aveuglé, trop tout.

Ce soir 4h25 ma mère qui part au travail me demande ce qui ne va pas, pour la première fois. Je ne vais pas tout simplement. Je stagne, je pense, je ressasse, j’envie. J’ai bu plus que de raison, j’ai conduit plus que ma volonté et je suis encore là à écrire. Bêtement, sans intérêt. Tout ça parce que mon insomnie lutte toujours contre moi. Je me suisencore prit à vouloir ce dernier, cet ultime baiser. À imaginer ce que nous pourrions éprouver. Me dire que je ne suis peut-être pas seul à me mentir, à me fausser les résultats. Je me bat pour t’effacer, nous nous ignorons l’un l’autre comme pour eviter de nous blesser. Comme si nous savions que rien n’y peut. Le temps devait faire son office, je ne vois rien.

J’ai tant à exprimer par des silences. Aujoud’hui j’ai perdu la mémoire. Je croyais avoir brulé ta photo. Pour me soulager. Puis non. alors j’ai cherché, j’ai paniqué en ne la retrouvant pas. Puis je suis retombé dessus. Juste assez pour avoir mal.

Là je cherche. À savoir. Pourquoi. Comment. Si tout ce que j’ai en tête a une
consonnance chez toi comme d’habitude.

1 commentaire

  1. Tu vas peu etre te foutre de moi, en disant que c’est hopital qui ce moque de la charité, mais.. Si ca doit te mettre dans un tel etat, pourquoi ne pas aller la voir? Vous etes majeur et vacciné, pourquoi ne pas tenter de faire un bout de chemin ensemble?
    Je pense que t’es plus aventureux que moi pour pouvoir prendre ce genre de decision.. Boire jusqu’a plus soif, c’est une solution sur le court terme et en fin de compte ca te detruit plus qu’autre chose..
    La redemption est proche.. tu veras