Viens, on va boire un coup en ville…

Ouai, ok j’arrive. On va en ville, un bar, une table, quatre chaises, la carte. Des bières, j’ai déjà bu la plupart d’entre-elles au moins une fois, Kriek, Kastell, Kwack, Ktana passe sur les bières. Les coktails, vodka orange, tequila surnrise, whisky coca: non plus.

Ce soir je prend un coktail de jus de fruit.

« T’es malade ? » « Ca va pas ? » « c’est un code le nom du coktail, ya quoi dedans ? » « ba goûte… » « A ouai c’est que des fruits… »

Je maitrise. Demain je m’autorise une bière ou un punch pour le départ d’un pote qui organise une soirée d’adieu, mais c’est tout.

Me maitriser, je sais faire maintenant pour un tas de chose ca s’apprend et c’est devenu quelque chose de presque facil. Quand j’étais gamin j’avais pas de retenue, aucune limite, un Denis la malice de base. Puis au file des année d’école, on apprend à retenir ses émotions, ses envies parce que sinon c’est « dehors ! et je veux voir tes parents, donne moi ton carnet » Ensuite on écrit poèmes après poèmes pour exprimer se que l’on retient. C’est sa pensé que l’on maitrise puis ce que l’on montre aux autres. Une vrai partie de poker continuelle. Le bluff de manière constante et appliqué. « tu ne sais pas à quoi je pense et tu sais que tu le sauras pas. Alors fous-moi la paix ». Bonne défence. Aprés il suffit de répéter inlassablement la tehnique d’ignorance. Maitrise de la parole, ne parler que lorsque c’est utile, c’est à dire casiment jamais. Votre avis n’est pas utile, jamais essentiel ni vital seulement décoratif donc ne pas gaspiller de salive inutilement. Ecouter les autres et constater que personne ne s’écoute.
« Quand on est malades, les gens vous écoutent plutot que d’attendre que se soit à leur tour de parler »(Fight Club). C’est affreusement vrai et encore je ne suis pas sur pour quand on est malade. Aujourd’hui je me maitrise presque parfaitement. Emotionnelement j’ai encore quelques « craquages », je ne controle pas encore toutes mes colères, pas toutes mes intérrogations. Mais rien de grave. Cependant il y a une chose que je me refuse à maitriser, à ranger dans une boite, à mettre aux dimensions réglementaire: Les sentiments.

Ne retenez jamais ça. Si vous devez haïr, faites le de toute votre âme. Si vous devez aimer, faites le de tout votre coeur. Ne fixer pas de limites. C’est ce à quoi j’aspire, laisser parler ce qui est en moi et ne jamais devoir regretter ce que l’on éprouve.
A Toua.

3 commentaires

  1. « Me maitriser, je sais faire maintenant pour un tas de chose ca s’apprend et c’est devenu quelque chose de presque facil » : content de toi, moa « Une vrai partie de poker continuelle » : bien d’accord avec toa. « ne parler que lorsque c’est utile, c’est à dire casiment jamais » : je connais çà aussi. Après tant d’année à fermer ma gueule, j’ai presque du mal à parler, aujourd’hui, alors j’écris … des com pour compenser Fais Pas comme moa, S’te plais. ouvres là, ta grande gueule, cries! Aujourd’hui, je stresse comme un malade à chaque fois que je dois faire une présentation oral, devant plusieurs personnes (2, 3, plus). Je vais aux toilettes 4 fois, au moins, pour couler un « bronze », pendant les 24h qui précèdent l’heure H. « Ecouter les autres et constater que personne ne s’écoute » : un des fléaux de ce siècle, facile à résoudre et pourtant …
    « Emotionnelement j’ai encore quelques « craquages », je ne controle pas encore toutes mes colères » : rester ZEN, rester ZEN. Oh grand Bouhda, comment faire?
    « à mettre aux dimensions réglementaire: Les sentiments.
    Ne retenez jamais ça » : je confirme …
    « Si vous devez haïr, faites le de toute votre âme » : nan, ne jamais faire çà, apprendre à connaitre son ennemie, une fois qu’on le connait, il devient un amis.
    « Si vous devez aimer, faites le de tout votre coeur » : ouaip, t’as raison à 200%.
    « laisser parler ce qui est en moi et ne jamais devoir regretter ce que l’on éprouve » : c’est le premier post de toa sur lequel, j’ai versé plusieurs … larmes, malgré mon « armure en béton super armé ». MERCI … Ktana.