Ce soir je me deteste, plus particulièrement : je m’en veux, je m’en veux d’etre moi, de ma manière d’etre, de penser. Je m’en veux de passer mon temps sur le net parce que je supporte de moins en moins les autre. Je m’en veux d’en arriver a ne pas supporter mes propres amis. Je m’en veux d’avoir telement enfoncer mes sentiments au font de ma solitude que j’en vien a me demander si je peut encore eprouver. Je m’en veux de devenir a ce point renfermé sur ma petite personne. Je m’en veux d’etre incapable de gerer mes thunes. Je m’en veux de trop ecrire pour ne pas assez dire. Je m’en veux de devenir finalement comme mon père, un sinistre connard. Je m’en veux d’etre ce type qui a assez d’inteligence mais qui est trop con pour en faire quoi que ce soit. Je m’en veux de ce blog que je suis en train de remplir de mes plaintes de pleurnichard. Je m’en veux de ne pas etre capable d’ecrire ce roman, de prendre ces photos ou de réaliser ce film. J’ai peur de décevoir celle qui m’a accordé son coeur sans pour autant me connaitre réellement. Je m’en veux d’etre ce pauvre abruti deja blasé de tout avant de l’avoir vécu. Je m’en veux de ne pouvoir la serrer dans mes bras chaque jours pour réapprendre à aimer. Je m’en veux d’avoir cette vision idéalisés des rapports humains et de constater leur réalité. Je hais plus que tous le genre humain au fur et a mesure que je l’observe. La planete me semble peuplé d’imbécile sans imagination, avec une vision si terre a terre de leur avenir et de leur plaisir qu’elle gomme toute possibilité d’evolution. J’ai l’impression d’etre le pire connard autiste que la terre ai porté ces 10 dernières années. Je ne sais pas ce que je veux. Je commence a telement me connaitre que je vais finir par me haïr. Je voudrai me bousiller dans l’alcool la drogue ou la criminalité. Je voudrai créé une oeuvre qui me ferai reconnaitre en tant qu’artiste. J’espere que tu sera cette femme qui m’apportera la paix de l’ame. Je voudrai etre cet homme qui te donnerai tout ce que tu souhaites sous toutes ses formes. Ce soir je me deteste. Simplement d’etre ce que je suis.
Hep là…
Nous avons quelques points communs.
Beaucoup, même.
Puis-je m’asseoir près de ton campement, et continuer à observer?