Je me love dans tes bras
Et là je n’aimerai que toi
A la longue
Je t’aime et dans tes bras
Toi si tu ne love que moi
On prolonge
Ton manège m’enchantait
Tournoyait
Autour du sentiment de
S’y noyer
Et la terre s’est mise à valser
Sûr que le fond des cendriers
N’est pas net
Toi tu m’appelles au secours
Ma chère folie et mon amour
Ma planète
Et tu veux du silence
En veux-tu?
Des années – lumière blanches
Par dessus
Il y a le bruissement de tes ailes
Et les grand souflles qui nous appellent
A la longue
Toujours des fleuves qui me remontent
Et des vomissures qui me comptent
Parmi elles
L’or c’est sur n’est pas loin
Cherche bien
Des sutures et des points
N’y font rien
D’où vient cette créature en robe longue
Et cette fusée encore oblongue
Qui se dresse
Elle est fière et droite comme un I
Qui peut deviner comment lui
Dire qu’elle cesse
Cette chanson, aussi « simple » soit-elle, me fait frissoner pendant des heures, symbolise pour moi tout ce que la torture d’un être aimé peut incarner quand il vous manque, ce besoin d’être petit quand vous avez placé un morceau de votre coeur dans la poitrine de quelqu’un d’autre.
Si tu sais ce qu’est la sensibilité d’un Bertrand, tu sais où te tourne la tête, et les renversements de l’estomac, perdre connaissance pour une vieille colère en larmes, et puis s’oublier, un peu, dans les grands espaces et puis les gouffres.